Retour à la case « prison » sur blessure

Hello les amis, une nouvelle fois, comme vous avez pu le remarquer, l’activité du blog est à nouveau à l’arrêt depuis début juillet et le trail de la cochonne. En effet, j’ai bien recouru 2,3 fois après, mais suite à mon abandon sur blessure au jogging « l’ampsinois » mi-juillet, j’ai quasi arrêté la course à pieds.

La blessure à l’ampsinois n’étais pas fort grave en soi (contracture au mollet) mais m’a quand même obligé à me remettre en question quelques jours plus tard.

Fin juillet, j’ai ré-enfilé mes baskets pour une petite sortie. Et de nouveau, après quelques km re-douleur au mollet et surtout gros mal à l’aine comme depuis quelques semaines. J’ai donc enfin pris RDV chez mon Ostéo, mais ce dernier ne sait me recevoir que le 20 août.

J’ai donc pris la décision de stopper complètement la course à pieds jusqu’à cette date.

Rassurez-vous, j’ai entretenu la forme avec mon vélo et même passé le cap des 100km pour la première fois 🙂 !

premier 100k en vélo

Mon corps me lâche -t-il ?

Naïvement je m’étais dit qu’avec le gros entrainement du printemps, j’allais pouvoir en tirer les bénéfices durant l’été et pouvoir affronter Pierre et Vincent sur les classiques comme l’Ardennaise ou encore le jogging de Waremme. Et au final, au lieu d’être dans une spirale positive, c’est tout le contraire qui s’est produit.

Après le Ohm trail, je me suis complètement relâché :

  • l’envie n’y était plus
  • les kilos sont revenus aussi vite (ça re-diminue à nouveau ouf !)
  • mon corps m’a finalement dit stop ! J’étais au bout du rouleau

Je suis d’ailleurs tombé sur un article qui résumait bien ma situation que je vous invite à découvrir.

Le trail : la spirale du toujours plus

Je me suis quand même pas mal posé de questions avec cet arrêt forcé. Le gros volume d’entraînement avec cet objectif de 50 km a quand même fini par m’user et au final me dégoûter. Quand j’y repense, qu’est ce que j’en avais marre de courir sur les dernières semaines du programme !

Mais rien à faire, une fois qu’on se met au trail, on dirait qu’on est pris dans une spirale infernale. On commence par un petit truc gentil d’une quinzaine km, on se dit qu’on peut faire mieux la fois suivante, on passe à 20, puis 25, puis 30, …. etc … etc.

Pourtant, je me souviens qu’à mes débuts en course à pieds, courir 10km je pensais que ce serait ma limite ultime. Puis après, même si ça s’est fait progressivement, la spirale a fini par me rattraper et je me suis laissé entraîné dans des défis de plus en plus difficiles.

J’ai remarqué que mentalement, rien à faire, s’inscrire à la « petite course » (même si elle fait tout de même 15 bornes) c’est compliqué par rapport au regard des autres. On a toujours envie de montrer qu’on est capable d’en faire un peu plus.

Il y a quelques années, courir un marathon était quelque chose d’exceptionnel… Au jour d’aujourd’hui, la donne à diamétralement changé ! On rêve de l’UTMB ou de la diagonale des fous. Mais participer à ces courses mythiques demande des sacrifices énormes tant au niveau physique que social et familial.

Savoir se fixer une limite

Je pense que le conclusion c’est qu’il faut être capable de se fixer une limite par rapport à la vie que nous menons. Je me suis rendu compte ce printemps du temps nécessaire pour me préparer à mon objectif. Et on ne parle ici que d’un trail de 50 bornes pas un ultra de 150…

se fixer une limite raisonnable

Clairement et objectivement, je n’irai pas au delà de ça. La course à pieds doit rester un plaisir, un moment où je retrouve des potes et où on passe un bon moment en s’entraînant.

A l’avenir, je me fixerai donc 1 ou 2 objectif raisonnable et m’y préparerai sérieusement, mais sans ruiner ma vie sociale pour autant en cherchant à toujours aller plus loin.

En effet, qu’on ne s’y trompe pas, suivre un plan d’entraînement, c’est quand même pratique pour ne pas faire n’importe quoi et avoir des entraînements structurés et qualitatifs. Je continuerai donc à suivre ce genre de préparation une ou deux fois par an dans les années qui viennent.

Mais ça c’est pour plus tard… actuellement, mon seul but c’est de retrouver le plaisir de courir sans douleur, uniquement.

N’hésitez pas à partager vos expériences en commentaire !