L’avant-course

Je me réjouissais de participer à ce trail de l’Orneau en compagnie de mon ami Yves. On annonçait un temps ensoleillé, le parcours et l’organisation avaient l’air vraiment chouettes.

Premier constat… Le temps! Il fait pourri !

Une petite bruine, un ciel gris… Pffffff. Et j’ai aussi une petite appréhension, la semaine précédente je me suis légèrement blessé au mollet, je ne sens plus rien, mais ça me tracasse un peu quand même.

La course

10h tapante, c’est parti, d’abord sur un petit chemin et à travers le village pour ensuite rejoindre un chemin agricole assez boueux. Le début est rapide, et avec Yves, nous sommes parti dans le premier tiers du peloton pour ne pas être bloqué aux premières difficultés. Première petite bosse au 3ème km, ça passe sans problème, je me sens assez bien. On arrive ensuite sur un long chemin agricole très très boueux et voilà…

Malheureusement pour moi, je commence à ressentir d’abord très légèrement puis plus intensément, une gène au mollet…

A la même place que la semaine précédente. 🙁

Le moral en prend un coup, il reste 15km et je suis déjà blessé.  Comme le parcours n’est pas trop difficile et assez roulant je continue mais ça cogite déjà pas mal dans la tête, je ne prend plus aucun plaisir, c’est juste une gestion de douleur. Les kms défilent, je passe sans trop de problème les petites bosses, mais la douleur est bien présente. On arrive au ravito au 10ème km, j’essaye d’un peu détendre le muscle, mais c’est vraiment douloureux. Je repars quand même, mais là ça ne va vraiment plus, je n’arrive plus à suivre Yves et je dois me mettre à la marche dans une petite côte. C’est la fin… un peu plus loin je croise un signaleur et lui demande d’appeler une voiture pour me récupérer, impossible de continuer sans risquer une blessure plus grave.

Un autre blessé.

En attendant la voiture, des traileurs alertent le signaleur qu’un concurrent est blessé à quelques centaines de mètres. Comme je sais quand même marcher, je décide d’aller à sa rencontre pour l’aider. Arrivé à sa hauteur, il est dans un sale état: sa cheville a quadruplé de volume. Il craint même la fracture. Je l’aide donc à rejoindre la route où la voiture de l’organisation est arrivée entre-temps. Je ne l’ai plus revu une fois revenu au lieu de départ et d’arrivée, mais je lui souhaite un prompt rétablissement.

Conclusion

Ben voilà, première fois de ma vie que je suis dans l’obligation d’abandonner une course.

Je ressens une grande frustration…

Mais je pense avoir pris la bonne décision, ma blessure ne me semble pas trop grave et je devrais être rapidement sur pieds. Par contre je vais un peu me calmer niveau course d’ici la Triplette de Solwaster du 6/12.