Le stress est malheureusement omniprésent dans notre société. Subir cette pression constante peut entraîner bien des troubles, tant physiques que psychologiques. Avoir des habitudes zen, est donc primordial pour notre équilibre.

Moi-même, en 2008, j’ai craqué et je me suis retrouvé en burn-out. Et il m’a fallu un certain temps pour remonter la pente. La course à pied a ainsi été un allié précieux pour y arriver, surtout au début.

En effet, pratiquer le jogging est déjà une technique réputée qui permet d’évacuer le stress. Et c’est vrai qu’à mes débuts, courir était juste un moyen de me détendre après journée. Mais, avec cette passion naissante, j’ai vite eu envie de franchir des paliers, participer à des courses et par conséquent structurer mes entraînements.

Lorsqu’on est un coureur régulier et qu’on se fixe des objectifs, chaque entraînement a un but spécifique et on doit quand même s’y tenir pour progresser.

  • le footing orienté endurance fondamentale
  • la séance de fractionnés
  • la sortie longue

La course à pied, me concernant est forcément une habitude zen la plupart du temps. Mais clairement lorsque je fais un entrainement style Yasso800 avec 10 fois 800m à faire en course tempo, je ne suis plus si serein !

J’ai donc cherché d’autres techniques pour essayer d’atteindre cette fameuse « zénitude » au quotidien.

Cet article participe à l’événement “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien” du blog Habitudes Zen. Il s’agit d’un blog que j’apprécie beaucoup. Il donne énormément de conseils pertinents pour avoir une vie sans stress, et mon article préféré est celui-ci.

Mes habitudes zen

Au travers des quelques lignes qui suivent, voici 3 habitudes quotidiennes qui m’aident à trouver mon équilibre au quotidien en tant que runner. J’aurais pu vous parler de techniques de méditation en course à pied. Mais sincèrement, je n’y arrive pas et ce n’est pas ce qui moi, me permet de déstresser un max.

C’est étrange en effet, mais ce qui me fait le plus de bien, ce sont les activités en dehors du running.

Les voici.

Promener mon chien

Je suis depuis toujours un amoureux des chiens et je ne m’imagine pas passer ma vie sans mon compagnon poilu. Le truc c’est que j’aime les grands chiens. Vous savez ceux qui demandent beaucoup d’exercices et qui ne supportent pas de rester enfermés toute la journée.

Django est un croisé Dobermann/Bouvier bernois. Depuis qu’il a 6 mois environ, j’ai pris l’habitude de partir en promenade deux fois par jour avec lui. (Ce qui me fait environ 5-6km par jour de marche, l’air de rien)

Le matin, c’est la première chose que je fais avant de débuter ma journée.

Il s’agit d’une petite balade dans mon quartier d’une demi-heure environ. Et je vous l’avoue, il en faut beaucoup pour que je n’y aille pas. C’est-à-dire qu’il doit y avoir un ouragan ou un déluge dehors ! Ce qui n’arrive pas souvent finalement…

Et cette petite balade, c’est vraiment un truc important pour mon équilibre perso car c’est là que je peux me poser et tranquillement organiser ma journée. Loin des écrans, je pense à mes tâches du jour et je les relativise. Il n’y a rien d’insurmontable, et même s’il s’agit d’un gros problème à régler, il y a forcément une solution.

Une petite demi-heure chaque matin à laisser mes pensées se disperser, c’est essentiel.

Le lâcher prise en forêt

En fin de journée, rebelote mais en forêt cette fois. Et là, c’est le lâcher-prise total, je suis là où je me sens le mieux: sur les sentiers avec mon fidèle compagnon. Tous les jours j’ai ce besoin d’aller dans les bois, humer les odeurs, écouter les bruissements dans les feuilles. Une fois de retour à la maison, je suis re-boosté et prêt à finir la journée en beauté et en forme.

C’est d’autant plus important que depuis quelques mois, je suis devenu formateur en E-Commerce en cours du soir. Cet interlude au cœur de la forêt en fin d’après-midi en est vraiment salutaire pour mon équilibre personnel. Je peux répéter sereinement ma leçon du soir en toute décontraction.

L’air de rien aussi, en tant que traileur, ces 2 sorties « marche » ne sont pas si anodines que ça car j’accumule les km et le D+ ! En effet, comme j’habite dans une région assez vallonnée, chaque jour, c’est 180m de D+ avec le chien. 1280m de D+/ semaine, 5040m de D+ par mois ! Alors OK, c’est de la marche, mais en trail, il y a quand même beaucoup de côtes que vous gravissez en marchant, n’est-ce pas !

Bien entendu, sur le même schéma, pratiquer le trail ou le canicross m’apporte les mêmes bienfaits. En forêt, seul avec moi-même j’arrive à me concentrer sur l’instant présent et complètement me déconnecter du reste du monde.

Néanmoins c’est plutôt rare que je sois seul lors de mes sorties et donc l’impact est très différent. Avec les amis, on parle de tout et de rien, et donc je ne lâche pas vraiment prise.

Lors d’une épreuve, je me retrouve souvent seul, mais là je donne tout. Donc on ne peut pas dire que je sois hyper zen…

Pratiquer le karaté

Ma troisième habitude c’est le karaté. J’ai commencé à le pratiquer en février 2022 et j’ai vraiment accroché.

Une fois par semaine je me rends au Dojo alors qu’au quotidien j’essaye de me donner quelques minutes pour répéter les mouvements et les katas. C’est une discipline qui allie mémoire et exercice physique, c’est juste parfait.

Je pense que pratiquer les arts martiaux est un réel atout pour un coureur. En effet, je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne j’ai vraiment du mal à me discipliner à effectuer des étirements. Je suis raide comme un piquet et la course à pied n’aide pas vraiment à améliorer les choses.

Depuis que j’ai commencé le karaté, c’est une obligation de s’assouplir. Rien à faire, si vous souhaitez effectuer un mouvement de coup de pied correctement, c’est impossible si vos ischio-jambiers, vos quadriceps ou vos adducteurs sont raides. Si vous souhaitez progresser et monter en grade, vous devez vous assouplir.

Le karaté - une de mes habitudes zen

Et donc j’ai pris l’habitude d’effectuer mes étirements le plus souvent possible et je vois déjà une grande différence. Je souffre de moins en moins de courbatures après mes sorties longues ou intensives. Là où j’ai vu la différence flagrante, c’est après mon dernier marathon. L’année précédente il avait fallu quasi une semaine pour que mes courbatures disparaissent. Cette année, en deux jours, c’était réglé !

Un autre avantage du karaté c’est la petite séance de méditation avant et après le cours. C’est clairement quelque chose de compliqué pour moi, mais j’y prends de plus en plus de plaisir et d’intérêt. Je me suis même surpris à méditer quelques secondes avant de démarrer ma dernière course.

Et puis, j’en avais marre de n’être musclé qu’en dessous de la ceinture ! il fallait bien rééquilibrer tout ça 🙂

Pour conclure

En tant que runner, notre plus grand anti-stress c’est de courir bien entendu. Lorsqu’on est seul au milieu d’une forêt, qu’on aperçoit un chevreuil au loin ou qu’on n’entend que ses pas sur le sol, y a rien de tel ! Mais ce n’est pas toujours si évident lorsqu’on est accompagné ou en compétition.

C’est la raison pour laquelle, j’estime qu’il est très important d’avoir d’autres petites habitudes zen en dehors du running pour pouvoir décompresser. Rien à faire, la vie devient de plus en plus stressante à notre époque et c’est compliqué par moments.

La course à pied, c’est une passion, mais une passion qui vous amène à devoir vous dépasser régulièrement. Si vous n’arrivez pas à lâcher prise, l’entrainement risque de mal se passer.

En effet, si votre tête est ailleurs, remplie de tracas, vous n’allez peut-être pas remarquer le gros caillou à 50 mètres où vous allez laisser votre cheville…

Courir l’esprit libéré, c’est essentiel.

Et vous ? Quelles sont vos stratégies pour déstresser au quotidien ? N’hésitez pas à me donner vos trucs et astuces dans les commentaires !