Cela fait à présent 3 ans que je pratique la course à pied. Mon parcours est atypique car c’est avec un Ironman que j’ai dû m’y mettre. Je parle bien de devoir m’y mettre. Je n’étais alors pas une adepte de la course à pied, à l’inverse de mon mari. Et en plus d’être un coureur à pied, il nageait et il roulait. La combinaison gagnante pour en faire un triathlète !

Le triathlon, mais c’est quoi ce sport ?

Pour ceux qui ne connaissent pas, le triathlon est une succession d’efforts physiques. Les courses démarrent par une épreuve à la nage puis c’est à vélo que la course se poursuit pour terminer par la course à pied. Il existe comme pour les courses sur route ou les trails différentes distances. Je suivais souvent monsieur sur ses compétitions et il était plutôt orienté sprint (750m de nage / 20 Km à vélo / 5 km à pied). Et un jour il a eu envie de réaliser son rêve, participer et surtout terminer un Ironman, la distance ultime pour un triathlon. Et là attention, ça peut en effrayer certains : 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,1 Km de course à pied.

Comme il ne voulait pas faire les choses à moitié, il a choisit le plus dur Ironman au monde à ce moment là, le Norseman. Une natation dans les fjords norvégien à 15° puis une étape de vélo digne du Tour de France et pour terminer en beauté, un marathon avec les 15 derniers kilomètres avec plus de 1 000m de dénivelé positif.

Une des seules courses avec un « support » par athlète

Je vous passe les détails mais mon rôle dans tout ça était de le suivre pour l’aider. D’abord l’iader à se changer après la nage, puis le suivre en voiture pour lui apporter ses ravitaillements. Et la partie la plus sympa, terminer l’ascension finale avec lui pour toujours le soutenir et lui apporter nourriture et boissons. Mais pour cela il fallait être capable de le suivre !

C’est pour cela que je me suis mise à courir sérieusement afin de pouvoir assurer mon rôle. Et la route fut longue car j’ai eu le droit à 9 mois de préparation, tout comme monsieur. Certes à des doses et des intensités bien moindre mais ce fut pour moi l’occasion de découvrir une pratique sportive et tout ses à côtés.

Ce que j’aime dans la course à pied

Cela fait donc plus de 3 ans que cette course a eu lieu et ma motivation est globalement resté intacte. Comme tout le monde j’ai eu des moments de creux mais j’ai plusieurs moyens pour relancer et préserver cette envie de courir. La première étant comme beaucoup de monde de garder la forme et de se vider la tête après le travail. Autre motivation, la performance. Même si je ne suis pas encore une compétitrice dans l’âme, courir avec mon téléphone et Runtastic m’est indispensable maintenant !

Je vous cache pas que mon gout prononcé pour les fringues a déteint sur mon sport. Trouver la bonne tenue est important et j’aime me faire plaisir pour pouvoir courir avec des chaussures, des pantalons et des hauts techniques. Ma petite préférence va pour les leggings que j’aime à motifs avec une légère impression de compression.

Voilà aujourd’hui comment je continue la course à pied et comment j’arrive à convaincre mes copines de me rejoindre pour des sorties toujours très sympas ! Et vous, vous avez aussi un triathlète un peu fou qui vous a motivé à chausser les chaussures de course ?

La suisse est également un pays qui compte beaucoup de triathlons. Pour retrouver tous les événements, vous pouvez consulter le calendrier à l’adresse suivante: https://www.triathlon-events.ch/fr/triathlons